De Latréaumont à Lautréamont
Eugène Sue, dans la Préface de "Latréaumont", dit " qu'il n'existe rien de fixe en mal ou en bien ". Lautréamont, dans les "Chants de Maldoror", se demandant si bien et mal sont deux choses différentes, répond : " Que ce soit plutôt une même chose ! " Ce livre montre, à l'inverse, qu'Eugène Sue et Lautréamont, aussi différents l'un de l'autre qu'il est possible, mais d'un talent incomparable l'un et l'autre, illustrent admirablement ce qu'affirmait Platon dans le "Phédon" : " En toutes choses, les extrêmes sont rares et peu nombreux, alors que les choses communes abondent et sont en grand nombre"."Fouilleur passionné, Jean-Marc Moret, a ouvert deux chantiers archéologiques, à Ostie et à Garaguso (Basilicata), où avait été découvert le célèbre tempietto en marbre de Paros. Refusant la voie facile des spécialisations, il s'est toujours ingénié à mettre en évidence les liens existant entre les divers domaines de l'art et de la science. Des études poussées de piano, qui nécessitent aussi la capacité de repérer th
èmes et motifs dans les partitions musicales, notamment les fugues à plusieurs voix, lui permettent de détecter les relations d'intertextualité, d'interpicturalité et d'intermédialité. Walter Pater déjà l'avait relevé : " tout art aspire constamment à la condition de musique ". Les ouvrages de Jean-Marc Moret embrassent l'archéologie, l'iconographie, la littérature et la musique, celle-ci comme outil d'analyse des différents langages : une " trinité grandiose " en termes maldororiens." [Résumé par l'éditeur].
Special access authorizations may apply; please contact us for further information.
-
information
isbn: 9782745364005